Pendant la première moitié du vingtième siècle, les pulps magazines étaient la quintessence du divertissement américain. Imprimés sur du papier bon marché à base de pâte de bois, les « pulps » (par opposition aux « glossies » ou « slicks », tels que The New Yorker) portaient des noms tels que The Black Mask et Amazing Stories, et promettaient aux lecteurs des récits prétendument véridiques d’aventure, d’exploitation, d’héroïsme et d’ingéniosité. Ces publications offraient un flux constant de travail à des écuries d’écrivains de fiction, avec un contenu allant de nouvelles sur des explorateurs intrépides sauvant des demoiselles des nazis ou des communistes (selon le moment précis de la publication) à des récits de courage et de ruse de type roman d’homme contre bête. C’est d’ailleurs ce qui a donné naissance au terme « pulp fiction », popularisé dans les années 1990 par le film éponyme de Quentin Tarantino.
Dans les années 1950, les romans en fascicules ont connu un déclin brutal. En plus de la télévision, des romans de poche et des bandes dessinées, les fascicules ont été dépassés par des magazines d’aventure masculins plus explicites, voire même de moindre qualité. Toutefois, grâce au Pulp Magazines Project, bon nombre des publications les plus célèbres restent accessibles aujourd’hui grâce à une interface en ligne bien conçue. Des centaines de numéros ont été archivés dans la base de données qui s’étend de 1896 à 1946. Elle comprend de grands magazines, tels que The Argosy et Adventure, et des publications plus petites et plus spécialisées, telles que Air Wonder Stories et Basketball Stories.
Pour consulter la base de données complète, rendez-vous sur le site The Pulp Magazines Project.