Initiée depuis 2022 par Mathieu Simonet, ancien avocat et désormais écrivain, cette journée s’inscrit dans une démarche poético-politique dans l’objectif de donner un statut juridique aux nuages et de proposer leur entrée dans le patrimoine mondial de l’Unesco.
Stratus, cumulus, cirrus… Ils sont dix genres répertoriés dans l’Atlas international des nuages. Objets d’intérêts multiples : climatiques, écologiques, (géo)politiques, économiques ou encore bien sûr artistiques.
Une cinquantaine de pays manipulent les nuages pour les faire pleuvoir plus rapidement. Or, cette technique appelée « ensemencement des nuages » n’est pas réglementée, ce qui soulève de nombreuses questions géopolitique, sanitaire et environnemental. Quel rapport avons-nous avec notre environnement ? A qui appartiennent les nuages ? Les produits envoyés dans le ciel sont-ils dangereux ? Quelle influence les nuages ont-ils sur le changement climatique ? Comment sont-ils devenus les témoins et les acteurs malgré eux du changement climatique ? Les nuages sont-ils considérés comme du patrimoine matériel ou immatériel ?
Cette année, chacun peut participer à une pétition poétique auprès de l’Observatoire international des nuages. Une table-ronde a eu lieu à la Sorbonne le vendredi 28 au sujet notamment des nuages dans l’histoire de la peinture.
Exposition Patrimoine et nuage(s)
A l’occasion de la 4ème édition de cette Journée internationale des nuages, un concours photographique sur le thème « Patrimoine et nuage(s) » a été organisé par Sorbonne Université en partenariat avec l’agence Wipplay. Parmi les 2 539 photographies soumises par 376 participantes et participants du grand public, 20 ont été sélectionnées par un jury pour composer cette exposition.


