La chaîne du livre se pose petit à petit des questions écologiques et environnementales relatives à ses pratiques, qui vont de la fabrication même des livres à l’idée de la surproduction d’une partie de l’industrie. L’Association pour l’écologie du livre, créée en juin 2019, réunit libraires, éditeurs, auteurs, bibliothécaires, chercheurs et lecteurs, tout simplement, pour penser ensemble les formes du livre et de la lecture de demain, dans un monde fini, aux ressources limitées.
Des interventions extérieures ont mis un coup de pied dans le monde de l’entre-soi que constitue l’édition en France : la première, celle du BASIC (Bureau d’Analyse Sociétale pour une Information Citoyenne), avec un rapport publié en 2017, et la seconde, du WWF, avec une étude axée sur l’édition de livres pour la jeunesse, en 2018 et une autre sur l’édition en général, l’année suivante.
L’Association pour l’écologie du livre a donc décidé, pour ses premières actions, d’effectuer un travail de prospective, entre libraires, sous la forme d’un recueil d’éco-fictions, Le livre qui cache la forêt, né d’ateliers menés avec des libraires entre novembre 2018 et mai 2019. Ce travail interprofessionnel, qui a donné lieu à la publication le 6 mars dernier de l’ouvrage Le Livre est-il écologique ?, interroge aussi les métiers du livre et de la lecture.
Retrouvez dans le site de l’association quelques éléments supplémentaires pour étayer la réflexion:
“BIBLIODIVERSITÉ : MANIFESTE POUR UNE ÉDITION INDÉPENDANTE”
Susan HAWTHORNE (éditrice et féministe australienne), Ed.C-L.Mayer, 2016
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“VERS UNE ÉCONOMIE PLUS CIRCULAIRE DANS LE LIVRE ?”
Étude réalisée par le WWF, 2019.
(A consulter en pdf en cliquant sur la couverture)
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“RÉCONCILIER LE DROIT D’AUTEUR,
LES DROITS CULTURELS ET LES DROITS SOCIAUX”
Pour une refondation des solidarités dans la chaîne du livre (Lionel Maurel, mars 2018)
(A consulter en pdf en cliquant sur l’image)