Il s’est produit cette semaine un événement important pour la diffusion du patrimoine culturel. Le Metropolitan Museum of Art de New York a annoncé la mise en place d’une nouvelle politique de réutilisation des images numérisées figurant sur son site Internet. Dorénavant, le téléchargement de plus de 375 000 reproductions en haute définition sera possible sans autorisation préalable pour n’importe quel type d’usage, y compris commercial.
C’est la licence CC0 (Creative Commons Zero) qui a été retenue pour exprimer cette nouvelle politique de libre réutilisation. Le site américain Techdirt discute lui-aussi le choix de la CC0 et fait notamment valoir qu’il aurait été plus correct d’utiliser un autre outil mis à disposition par Creative Commons : la Public Domain Mark. La différence entre ces deux instruments est subtile, mais pas anodine. La Creative Commons Zero permet à un titulaire qui possède des droits sur un objet d’y renoncer de manière complète de manière à rendre totalement libre la réutilisation. De son côté, la Public Domain Mark permet à une institution de « certifier » qu’une reproduction d’oeuvre appartient au domaine public.